Comment comprendre le mythe à l'effet que les plantes indigènes seraient moins sujettes aux insectes et aux maladies?
Elles ne sont pas plus résistantes aux prédateurs! L’idée, souvent vantée par des écologistes bien-pensants mais qui ne jardinent pas, que les plantes indigènes sont plus résistantes aux insectes et aux maladies est cependant un non-sens.
Les prédateurs les aiment quand même
Les prédateurs assez polyphages (pucerons, aleurodes, tétranyques, etc.) peuvent se plaire sur presque n’importe quelle plante et qui ne font pas de différence entre les importées et les indigènes. En général, les maladies sont un peu plus spécifiques et limitent leurs dégâts à certaines familles. Par contre, elles ne font pas du tout la différence entre, disons, une clématite indigène et une clématite importée. Tant que c’est une clématite, elles sont prêtes à l’attaquer.
Maladies, insectes et autres parasites spécifiques à une plante
Il y a aussi des insectes, des maladies et d’autres parasites qui sont très spécifiques à une certaine plante hôte et qui ne peuvent s’attaquer à quoi que ce soit d’autre. C’est là où les plantes importées ont souvent un avantage sur les plantes indigènes.
Si la plante a été importée sans son ou ses prédateurs spécifiques, ce qui est souvent le cas, elle sera moins sujette aux insectes et aux maladies d’insectes qu’une plante indigène, dont les ennemis sont déjà sur place.