Comment cultiver les haricot nains et grimpants?
Chacun ses forces et ses faiblesses. Prendre le temps de bien les connaître. Et pourquoi pas semer les deux ?
Le haricot nain (Phaseolus vulgaris nana)
Il est le plus populaire dans nos potagers. Curieusement, il n’a pas été développé pour le jardin familial, mais pour la culture commerciale et, plus spécifiquement, pour permettre la récolte mécanique.
Le haricot à rame (P. vulgaris communis)
Son cousin n’a pas la même stratégie: il produit une abondance de haricots, non en une seule fois, mais pendant une très longue saison, du milieu de l’été jusqu’à la fin.
D’ailleurs, plus vous récoltez ses gousses, plus la plante en produit! Il lui faut toutefois lui fournir un support quelconque sur lequel il pourra monter — un treillis, un obélisque, un tipi, etc. d’environ 1,5 à 2 m de hauteur — mais il occupe le même espace au jardin que son frérot nain: ainsi vous en obtenez trois fois plus de haricots dans le même espace.
Et vous n’avez pas à vous pencher pour les récolter!
Avant de choisir, il faut savoir
Le haricot nain est généralement plus hâtif (50 à 60 jours) que le haricot à rames (65 à 75 jours). Pensez alors planter un peu des deux: quelques haricots nains pour la première récolte, mais surtout des haricots à rames pour assurer une production pour tout le reste de la saison.
Il existe des haricots mangetout à gousses vertes, jaunes (haricots beurre), violettes, rouges et même bigarrées dans les deux catégories. Plus d’excuses alors: il vous faut des haricots des deux types pour profiter pleinement de votre potager familial!
Semez les haricots à 2 à 3 cm de profondeur dès que le sol se réchauffe et qu’il n’y a plus de risque de gel. Un emplacement chaud et ensoleillé, en pleine terre ou en pot, leur convient bien.