Comment cultiver ses semis intérieurs?

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Comment cultiver ses semis intérieurs
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Yves Gagnon 21 guides
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Présentation

Pour maximiser la qualité, la résistance et le rendement des cultures, on doit les établir à partir de plants biologiques. Comme de tels plants sont rares et coûteux, il est avantageux de les produire soi-même. En plus d’assurer une meilleure qualité de plants, la démarche permet de choisir ses cultivars.

Matériaux
Caissettes à semis
Terreau: compost mûr, vermiculite et/ou perlite ou
Terreau biologique du commerce
Semences
Outils
Fluorescents de type Cool White (facultatif)
Fluorescents à spectre complet (facultatif)
Astuce de l’auteur

Une pièce avec de grandes fenêtres orientées vers l’est ou vers le sud répond partiellement à leurs besoins. Comme la lumière est latérale et que la photopériode en mars et en avril est encore trop courte, on doit prévoir un éclairage d’appoint. Des fluorescents de type Cool White en présence de lumière naturelle conviennent très bien. En absence de lumière naturelle, on optera pou des fluorescents à spectre complet, plus coûteux. On trouve aujourd’hui de nombreuses boutiques spécialisées en éclairage artificiel où on reçoit en général de bons conseils.

Une petite serre constitue l’endroit par excellence pour partir des plants. Elle commande cependant des investissements pour sa construction et son chauffage. Une pièce de la maison peut facilement se transformer en pouponnière sans nécessiter de déboursés ; elle a de plus l’avantage d’être déjà chauffée. Il s’agit d’y organiser l’éclairage d’appoint.

Astuce de l’auteur

Certaines espèces comme les membres de la famille des cucurbitacées ne tolèrent pas le repiquage ; on recommande d’employer pour leur multiplication des pots individuels de 8 à 15 cm de diamètre.

Astuce de l’auteur

Ces 2 terreaux permettent dans la plupart des cas de rendre les jeunes plants à maturité sans autre fertilisation. Ils conservent bien l’humidité tout en se drainant rapidement de leur excédent d’eau. On ne doit pas les stériliser.

Des expériences faites avec un terreau fait de 9 parties de compost de feuilles très mûr et de 1 partie de sable donnent de bons résultats pour la germination et pour la croissance; cette recette permet d’éviter l’emploi de vermiculite et de perlite, des matériaux minés, importés et produits par un procédé très énergivore.

On trouve en jardinerie différentes formules de terreau biologique pour ceux qui n’ont pas le temps de procéder à leur propre mélange.

Astuce de l’auteur

Pour les espèces sensibles au dérangement racinaire comme les membres de la famille des cucurbitacées, il est préférable de semer directement en pots individuels.

Astuce de l’auteur

Le repiquage stimule la croissance des jeunes plants en favorisant la formation de nouvelles racines le long de la tige enterrée. Il atténue aussi les effets de l’étiolement. Parfois, un deuxième repiquage en pots s’avère bénéfique. On ne repique pas les oignons, les poireaux, les concombres, les courges et les melons.

Astuce de l’auteur

Un excès d’humidité ouvre la voie à l’apparition de la fonte des semis, fatale pour les jeunes plants. Cette infection est causée par un champignon qui se développe à la surface du terreau. Il provoque l’étranglement des jeunes plants, qui deviennent alors minces comme un fil au collet. Un mauvais terreau (fait avec du compost trop jeune ou animal), des températures fraîches ou un excès d’humidité sont les principales causes de la fonte des semis.

Astuce de l’auteur

La prêle devrait idéalement être récoltée au solstice d’été, moment où sa concentration en silice est la plus forte. On sèche la prêle en bouquet, tête en bas, dans une pièce sombre et bien ventilée.

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