Comment prévenir les dommages du gel sur une plante d'intérieur?
Rentrer les plantes d’intérieur à la fin de l’été, soit à la fin d’août ou au tout début de septembre dans la plupart des régions. Lorsque la température et le niveau d’humidité à l’intérieur et en plein air sont à peu près égaux, la transition se fait tellement plus facilement!
De cette façon, les plantes ne subiront aucun choc ou perte de feuilles lors de leur retour à l’intérieur.
Dommages aux cellules végétale
Lorsque l’eau gèle, elle se dilate, faisant éclater les cellules. Puis, lorsque les températures se réchauffent encore, ces cellules subissent d’autres dommages dus à la déshydratation. Les jeunes cellules sont les plus fragiles et, ainsi, les jeunes feuilles et aussi les fleurs et les boutons floraux sont les plus endommagés. Les cellules plus matures peuvent mieux tolérer un peu plus de froid ou, du moins, des périodes de froid plus durables.
Dommages aux tiges
Le froid traverse rapidement les tiges minces, mais prend plus de temps à pénétrer les tiges plus épaisses et l’écorce, s’il y en a, offre aussi une certaine isolation. Les tiges non ligneuses deviennent brunes ou noires quand elles gèlent et peuvent se recourber, ramollir ou même s’effondrer; celles qui sont plus ligneuses peuvent ne montrer aucun autre signe de dommage que la chute des feuilles.
Dommages à la pointe des feuilles
C’est la pointe et le bord des feuilles qui sont les plus susceptibles au gel, puis le reste du limbe. Les nervures, étant plus épaisses, sont mieux isolées et souvent restent vertes plus longtemps mais, si le gel persiste, éventuellement toute la feuille succombera, devenant alors brune ou noire et détrempée. Parfois elle tombe, parfois elle s’assèche. Les fleurs et les boutons floraux réagissent de la même manière. Les feuilles sur la partie interne de la plante peuvent rester intactes, surtout s’il y avait peu de vent.