Comment augmenter l'autonomie en eau dans l’habitat?
L’autonomie en eau dans l’habitat permet d’être résilient face aux pannes, de consommer une eau de très haute qualité en plus de la redonner à la nature sous une forme purifiée.
C’est une façon de régénérer le cycle de cette ressource précieuse, ainsi que notre environnement.
Voici les étapes pour maximiser cette ressource et en faire une gestion efficace.
La récupération d’eau de pluie et l’entreposage de l’eau
La récupération d’eau de pluie est l’option qui permet le plus de contrôle sur sa qualité et un plus grand degré d’autonomie.
Une fois récoltée sur le toit, elle est acheminée par des gouttières à des citernes extérieures ou sous la terre.
L’utilisation de l’eau provenant d’un puits artésien
Cela permet un certain degré d’autonomie, mais offre moins de contrôle sur la qualité de l’eau, étant donné les risques de contamination des nappes phréatiques par des eaux polluées résultant de l’action des dynamitages potentiels aux alentours.
Contrairement à la récolte de l’eau de pluie, l’utilisation d’un puits implique une ponction directe et constante (qui est nettement plus rapide que son temps de purification), ce qui tend à générer plus de pompage que d’eau pure rendue au sol.
Toutefois, si son cycle est harmonieusement géré, cela peut s’avérer une option tout à fait valable, dans la mesure où l’eau est bien filtrée.
Le branchement à l’aqueduc municipal
Cela demeure l’option la plus simple, mais pas toujours la moins coûteuse.
Ce système ne permet pas de contrôle sur la qualité de l’eau et de la tuyauterie, souvent vétuste et porteuse de métaux lourds l’acheminant à l’habitat.
De plus, il ne permet pas de résilience, puisque l’on dépend entièrement de son système en cas de panne.
Le système mixte
Un système mixte, eau de pluie / eau de puits et branchement à l’aqueduc municipal , peut être une option intéressante afin de conserver un certain contrôle sur la qualité de l’eau acheminée et une certaine résilience.
On utilise une ressource quand elle est disponible (eau de pluie / eau de puits) en cas de panne de l’aqueduc, ou inversement (quand les précipitations se font rares).