Comment respecter les 5 règles d'un bivouac efficace?

Pour limiter la perte de température, la structure de l’abri doit être la plus couverte possible.

Ne laissez qu’une petite ouverture pour entrer et sortir.
Et rajoutez un isolant thermique sur la structure.
En fonction de ce que vous avez sous la main, ce peut être :

• Des feuilles mortes ;
• De l’herbe ;
• De la terre ;
• De la neige ;
• Etc.

La mousse est particulièrement efficace et légère dans cette situation.

Construire un abri réellement étanche demande du temps et de l’expérience. Aidez-vous au maximum du terrain ! La nature a souvent tout le matériel nécessaire. Les arbres, les rochers, les grottes ou les falaises vous protègeront naturellement de la pluie.

• Construisez toujours un toit avec une forte pente pour que l’eau s’écoule  acilement ;
• Évitez les matériaux qui retiennent l’eau (comme la mousse) et privilégiez ceux qui lui permettent de s’écouler (comme les feuilles).

Là aussi, le plus efficace est d’utiliser le terrain. Le vent peut être violent et vite vous empêcher de dormir, voire de monter un bivouac. Dans certaines zones, un effet « couloir » peut même le rendre encore plus puissant.

• Vous pouvez « casser » le vent et diminuer sa puissance en construisant grossièrement un mur de pierre ou de neige, par exemple.

Pour que votre bivouac résiste au vent, sa structure doit être particulièrement solide et ses matériaux isolants fermement attachés.

• Privilégiez les pierres.
• Si vous utilisez des branches, plantez-les fermement dans le sol.

Trop souvent négligée, et à tort, l’isolation au sol est un point clef de votre bivouac. La nuit, le sol est froid et humide. Si vous vous endormez à même le sol, vous risquez de ne pas réussir à conserver votre chaleur corporelle. Et de vous réveiller trempé...

• Pour rester au chaud et sec, vous devez former une litière.Pour cela, utilisez de fines branches, des feuilles ou de la mousse.

• Idéalement, disposez des branches en dessous pour l’isolation avec le sol.

• Et recouvrez ces branches de mousse ou de feuilles pour un meilleur confort.

En cas de grave rupture de la normalité (ou de bivouac en terrain privé...), la discrétion est souvent indispensable. Pour que votre abri se fonde dans le décor, construisez-le avec les matériaux que vous trouverez sur place.

Si vous utilisez des matériaux qui ne sont pas naturels (comme une bâche en forêt), recouvrez-les de matériaux locaux.

Comptez toujours au moins 2 heures d’avance avant la tombée de la nuit pour finir votre bivouac

Si vous avez de la nourriture, placez-la en hauteur sur une branche ou recouvrez-la de grosses pierres. Ces précautions vous éviteront de vous la faire voler au milieu de la nuit par une bête sauvage. Ça arrive plus souvent qu’on ne le pense...

Si vous bivouaquez dans un lieu de passage (chemin de randonnée, par exemple), repérez les lieux des précédents campements. Ces campements sont souvent établis aux meilleurs endroits, et parfois même déjà aménagés !

• Prévoyez assez de combustible pour toute la nuit
• Prévoyez une évacuation pour la fumée
• Faites très attention au risque d’incendie !

Avec le feu, la moindre erreur peut être dangereuse et empirer une situation déjà difficile.

Une randonnée ou sortie bushcraft, c’est toujours l’occasion d’apprendre plein de choses! En plus de votre abri, profitez-en pour tester plusieurs techniques et du matériel :

• Comment allumer un feu ;
• Identifier et consommer des plantes sauvages ;
• Filtrer et purifier de l’eau ;
• Etc.