Comment cultiver la camomille ?
Parfois appelée camomille sauvage, petite camomille ou matricaire camomille, c’est cependant la désignation camomille allemande qui est la plus employée en Amérique, sans doute parce que les Allemands en transportaient toujours lors de leur migration sur le continent, conscients qu’ils étaient de ses innombrables vertus.
La camomille est une plante herbacée, annuelle, à tige dressée. Ses délicates feuilles alternes sont divisées en segments linéaires. Membre de la famille des astéracées, elle présente de nombreuses fleurs jaunes tubuleuses au centre de chacun de ses capitules et en bordure, quelques fleurs gainées d’une ligule blanche qu’on nomme pétale.
Les conditions
La camomille se cultive en plein soleil dans un sol léger, sablonneux, pauvre en matières organiques et bien drainé.
Elle apprécie les températures fraîches.
Semer
On la sème tôt en automne ou tôt au printemps; on peut aussi la multiplier par semis intérieur en avril.
Les semences sont minuscules, il faut à peine les enfouir. Elles germeront en une semaine.
La camomille se ressème facilement. Une fois établie, elle revient chaque printemps.
On transplante les jeunes plants à 25 cm de distance. Ils atteindront de 20 à 50 cm de hauteur.
La récolte
On récolte les fleurs lorsqu’elles sont épanouies et que leurs ligules commencent à s’incliner vers le bas.
Il importe de les cueillir après deux jours de beau temps, en après-midi.
Pour les infusions hivernales, il faut très bien les sécher. Elles comptent 80 % d’eau ainsi que de nombreuses huiles essentielles volatiles. Mieux vaut utiliser un déshydrateur à 35 °C et s’assurer que les fleurs soient sèches jusqu’au centre de l’inflorescence.
On peut aussi les sécher sur des clayettes à l’air libre à l’abri de la lumière et de courants d’air. Les conditions ambiantes doivent toutefois être favorables. On reconnait des fleurs de qualité lorsqu’elles dégagent une odeur de miel.