Comment et quels principes du compagnonnage devrait-on appliquer ?

Ne balayez pas le compagnonnage végétal du revers de la main – il y a beaucoup de bonnes idées là-dedans –, mais elles sont enterrées à travers des croyances sans fondements, des demi-vérités et des idées erronées.

Vous n'êtes pas obligé de suivre le célèbre tableau de compagnonnage végétal, qui serait censé indiquer quel légume cultiver à côté de quel autre, ainsi que quels légumes ne doivent jamais se voisiner: il rend la planification trop pénible.

Optez pour le «compagnonnage logique».

Par exemple, les grands légumes jettent de l’ombre sur leurs voisins. Ils sont donc à planter à l’extrémité du potager, au nord ou au nord-est.

Aussi, la laitue n’apprécie pas la chaleur estivale intense. Au deuxième semi de laitue, faites-le au pied d’une plante de tomates dont l’ombrage lui sera bénéfique.

Ajoutez d’office des fleurs à votre potager pour attirer les pollinisateurs, mais presque n’importe lesquelles, pas spécifiquement les fleurs recommandées dans les tableaux de compagnonnage végétal.

Aussi, certaines plantes, notamment parmi les fines herbes, attirent les insectes bénéfiques. Pas juste des pollinisateurs, mais aussi les insectes prédateurs qui contrôlent les insectes nuisibles, comme les coccinelles et les  chrysopes. Pensez à la tanaisie, le fenouil et l’aneth. Les inclure dans le potager est aussi un exemple de compagnonnage logique.

La culture intercalaire, soit l’idée de mélanger les plantes dans le potager plutôt que de planter en groupes homogènes afin de confondre les prédateurs, peut aussi être vu, par extension, comme un compagnonnage logique,