Comment exercer une cueillette responsable et respectueuse des fleurs sauvages?
La cueillette sauvage est quelque chose de merveilleux. On prépare notre panier de récolte, nos outils et on part nu-pieds, en mocassin ou en sandale à travers champs et forêts. Quoi de plus agréable que de se dire que nous avons nous-même récolté ce que nous mangeons ou ce qui nous soigne?!
L’engouement pour les plantes est en ce moment énorme face à l’envie et au besoin d’autonomie.
L’importance de protéger notre écosystème est donc crucial si on veut continuer d’en profiter. Parce qu’à la quantité d’humain que nous sommes sur terre, le nombre de plantes à statut précaire pourrait exploser.
Remercier et être délicat
On ne veut pas endommager la plante: on fait des coupes nettes avec une lame.
Chaque déchirure offre une porte d’entrée pour les maladies, insectes et virus…
On la remercie en disséminant ses graines, en ramassant les déchets humains qui se trouvent autour, avec une prière ou une offrande de tabac/sauge.
Être plus que sûr de son identification
On recommande 3 sources différentes pour bien identifier la plante.
Ne prendre que ce qu’on a besoin
On ne prend que le 1/3 d’une plante ou d’une talle.
Les insectes et les animaux en ont besoin pour se nourrir et se soigner eux aussi.
La plante a besoin de disséminer ses graines ou étendre ses rhizomes pour se propager.
Ne prendre que ce qui est en bon état, et dans des lieux non pollués
On récolte loin des chemins de fer, des lignes de haute tension, on recommande de s’éloigner de 1 mètre par km/h de la rue avoisinante.
Respectez les propriétés privées.
Vérifier si ce n’est pas une espèce vulnérable
Se référer au site du gouvernement des Espèces menacées ou vulnérables.
On privilégie de prendre une photo sur place pour identifier par la suite plutôt que de récolter pour l’emmener à la maison.