Comment bien circonscrire les avantages d’une minimaison?
Ce type d’habitat permet de diminuer sa consommation d’énergie et son empreinte écologique, par la réduction de la superficie isolée et chauffée du bâtiment et par un mode de vie axé sur plus de simplicité volontaire.
La mini-maison
- Surface habitable de petite taille.
- Sa surface se limite au maximum à mille pieds carrés (93 m2).
- Peut être disposée sur une fondation.
- Peut prendre la forme d’un habitat mobile sur roues, grâce à l’usage d’une remorque de grande taille sur laquelle elle est fixée.
- Elle peut être transportée à une fréquence régulière ou saisonnière.
Regroupement possible
- Possibilité de joindre plusieurs de ses habitats, afin de former un seul et même bâtiment regroupant plusieurs unités, qui peuvent partager les coûts élevés de certaines infrastructures (taxes, déneigement du chemin, fosse septique, puits artésien).
- Un regroupement de mini maisons détachées, mais rassemblées sur un même territoire ou terrain, peut constituer un projet d’écocommunauté ou d’écohameau.
- Ce concept d’espaces communautaires partagés, permet de réduire l’achat individuel de biens qui peuvent être utilisés par tous (machine à laver, sécheuse, lave-vaisselle, etc.) et minimiser ainsi la consommation et l’empreinte carbone des occupants, en plus de maximiser l’espace disponible dans chacun des petits habitats.
Coûts de construction réduit
Bâtir plus petit, permet de rendre un tel projet d’habitation accessible à tous.
Il est essentiel d’investir dans des matériaux durables et de qualité, qui demanderont un plus grand investissement financier au départ, mais qui sera largement compensé à long terme.
Réduire sa consommation énergétique
Une mini-maison qui réduit la surface isolée, chauffée et climatisée que l’on occupe permet, non seulement, de réduire son empreinte écologique, mais également les coûts élevés liés aux grandes demandes énergétiques et aux larges surfaces à isoler avec des matériaux coûteux.
Réduire ses avoirs et sa surconsommation de biens
Demeurer dans un espace plus restreint est un mode de vie et une approche en soi.
En réduisant la surface habitable, on est forcé ou amené consciemment à faire le choix des biens essentiels qui nous apportent le plus sur un plan pratique et personnel.
Dans une approche de simplicité volontaire, le partage des ressources (outils, objets utilisés que rarement, etc.) par le biais de prêts, d’échanges, de troc, d’achats de seconde main, permet de répondre à tous ses besoins, sans privation, en éliminant le seul usage individuel et une surconsommation de biens qui pourraient aisément être partagés.
La liberté
La possibilité de posséder un habitat sur roues offre une liberté importante à ceux qui souhaitent pouvoir vivre une certaine mobilité et des expériences de vie variées et toujours renouvelées (voyages, installations saisonnières, partage avec d’autres personnes dans cette démarche de mobilité, etc.).
Cette liberté n’est pas uniquement liée à la mobilité potentielle du bâtiment, mais également à l’indépendance financière que permet la construction d’un habitat de petite taille.
Ce dernier offre plus de temps et de ressources financières afin de s’investir dans des projets communautaires ou professionnels, ou permet d’œuvrer moins, afin de se réserver plus de temps personnel, sans le souci de payer et de gérer un grand habitat coûteux.