Comment augmenter son autonomie et sa vitalité par l’herboristerie?

L’usage des plantes médicinales, qui est très ancien – puisqu’on en trouve déjà des traces chez les Néandertaliens –, est non seulement un moyen très efficace de traiter certains déséquilibres de la santé, mais permet également une prévention, en continu, afin de maintenir un équilibre du métabolisme, plutôt que de le traiter une fois la maladie installée.

Des milliers d’années d’usage et de perfectionnement de notre compréhension des plantes et de leurs vertus, permettent une application très efficace de ces connaissances pour traiter tous types de déséquilibres physiques.

De plus, ces plantes peuvent être facilement intégrées à nos produits corporels ou à notre alimentation, puisqu’un grand nombre d’entre elles se retrouvent dans les ingrédients de notre cuisine (épices, condiments et légumes).

On les trouve facilement dans notre jardin, dans des espaces publics ou dans la nature (pissenlit, plantain, romarin, thym, basilic, poivre de Cayenne, etc.), et elles ne sont donc pas menacées.

De ce fait, leur usage ne nuit pas à l’environnement.

L’essentiel des outils de l’herboristerie tient dans une planche à découper, un couteau, des pots, etc.

À partir de ces outils, et d’une bonne connaissance des plantes, il est possible de produire ses propres infusions, onguents, crèmes, concentrés liquides, sirops et capsules.

L’approche abordée par l’herboristerie est également plus écologique, puisqu’avec, par exemple, un seul plant de thym ou de basilic on peut produire des concentrés liquides pour plusieurs personnes.

La production d’huiles essentielles, de son côté, demande un équipement coûteux et une grande quantité de matière première, ce qui demande beaucoup plus de ressources et peut avoir une portée un peu moins écologique.

S’assurer que l’on identifie bien nos plantes, car sinon on ne pourra bénéficier des résultats attendus.  Grâce à Internet on peut aujourd’hui facilement identifier, par des ressources sûres, les plantes médicinales dont nous souhaitons faire usage.

S’assurer que les plantes poussent dans un sol sain (sans pesticides ou contaminants variés en forte concentration ou résiduels).

Savoir récolter les plantes au bon moment, c’est-à-dire au moment idéal de leur cycle de croissance. Une bonne connaissance de la plante, de ses propriétés primaires et secondaires, est donc importante, car on pourra ainsi tirer le meilleur de ses capacités médicinales. Il est également crucial d’en faire usage, ou de la transformer, dès sa récolte, pour un effet optimal.

La sélection de la forme la plus appropriée est fondamentale pour une absorption optimale des propriétés de la plante : les infusions, les concentrés liquides, les teintures mères dans l’alcool, les vinaigres médicinaux ou les sirops sont les formes qui sont absorbées le plus rapidement par le corps, contrairement aux capsules ou comprimés.

S’assurer d’avoir le bon dosage est également très important. Nous avons tous un métabolisme unique : certains sont très lents et d’autres beaucoup plus rapides. Il est donc crucial de pouvoir tester, sur soi, l’effet de chacune des plantes dont on fait usage à différents dosages, afin de connaître la quantité qui convient le mieux au rythme de notre métabolisme. Bien sûr, on parle ici des plantes qui n’ont pas d’effet potentiellement toxique.