Comment savoir dans quel type d'hémorragie utiliser un garrot?
Gérer un saignement ne s’improvise pas. Si dans la « bobologie » du quotidien une compression directe suffit généralement à arrêter le saignement, dans les cas extrêmes, aucune mesure manuelle ni aucun pansement ne saurait stopper une hémorragie massive...
Face à ces situations d’urgence, la pose d’un garrot est vitale. En quelques secondes et avec très peu de force musculaire, ce dispositif permet de comprimer l’artère d’un membre, d’y interrompre la circulation sanguine et de stopper l’hémorragie. Un geste de survie que tout le monde devrait maîtriser.
LES HÉMORRAGIES INTERNES
Elles sont dues à la rupture d’un vaisseau sanguin (capillaire, veine, artère) à l’intérieur du corps et se caractérisent par un écoulement sanguin interne, invisible à l’œil nu. Dans ce cas, le garrot n’est pas réalisable.
LES HÉMORRAGIES EXTÉRIORISÉES
A l’inverse, les hémorragies extériorisées se caractérisent par un saignement qui s’écoule à l’extérieur du corps, via un orifice naturel (nez, oreille, bouche...). Là encore, le garrot n’est pas réalisable, et il est impossible de stopper le saignement sans intervention (sauf en cas de saignement de nez).
LES HÉMORRAGIES EXTERNES VISIBLES DES JAMBES, DES BRAS ET DE LA TÊTE
Face à ces hémorragies, vous devez immédiatement réaliser un point de compression manuel direct du vaisseau sanguin contre un plan dur, que sont les os. Toutefois, c’est le contexte dans lequel vous intervenez qui détermine l’action à réaliser.
Au quotidien, la compression manuelle directe est le geste efficace à effectuer et à maintenir jusqu’à l’arrivée des secours.
Pensez à allonger la victime pour prévenir les risques de chute (la vue du sang peut provoquer des sensations de malaise !).
Mais dans quelques rares situations, une simple compression ne suffit pas. Vous devez alors envisager un autre moyen plus efficace de réaliser la compression: LE GARROT