Comment réagir aux allergies et au choc anaphylactique selon la Wilderness Medicine?
Durant les 3 jours de formation au Wilderness Medicine, on finit la partie théorique en abordant les allergies.
Désagréments mineurs
Face à une réaction mineure(piqûres de moustique, rhume des foins...), voici comment procéder :
- soustraire le patient à l’allergène (si c’est possible !) :
- donner des antihistaminiques ;
- surveiller les voies respiratoires (Airways) et la respiration (Breathing).
Forme sévère
La forme sévère, c’est le choc anaphylactique. La réponse inflammatoire du corps à l’allergène est telle que la respiration peut devenir impossible, et peut contribuer à un choc vasogénique. Les personnes avec un antécédant connu de choc anaphylactique auront normalement avec elles un Epipen, permettant l’auto-injection rapide et massive d’adrénaline.
Nous pouvons manipuler plusieurs Epipen d’exercice, et pratiquer le geste de piqûre dans la cuisse.
Antihistaminiques
On veillera toutefois à donner également des antihistaminiques, afin d’éviter que les symptômes réapparaissent lorsque l’effet de l’Epipen se termine!
L’utilisation seule de l’Epipen ne garantit pas la sécurité du patient. Si les allergènes sont encore présents en masse dans son corps, le choc anaphylactique peut recommencer après dissipation des effets de l’Epipen.
On donnera systématiquement des antihistaminiques dans ce cas, et on soustraira le patient à l’allergène, si celui-ci est bien identifié. Un choc anaphylactique est une urgence médicale grave pouvant conduite à la mort !